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Pourquoi est-ce que la force, l’assurance nous fascinent tant? Même si l’on désapprouve ses méthodes, celui ou celle qui montre les muscles ou les crocs gagne en crédibilité aussi bien en politique que dans les relations économiques. Nous les gérons avec plus ou moins de lucidité, mais nous avons toutes et tous nos faiblesses, nos errements. Et nous savons qu’il en va de même pour chacun et chacune de nos semblables. La Bible appelle à porter attention aux plus faibles. Dès son premier chapitre, elle déclare qu’hommes et femmes sont à l’image de Dieu. Pas seulement les rois et les puissants. Pouvons-nous nous inspirer de ce message subversif?

Les Eglises chrétiennes célèbrent cette année les 1700 ans de cette réunion d’évêques fondatrice. On en retient en général trois choses: l’adoption du «credo», confession de foi valable jusqu’à aujourd’hui pour tous les chrétiens, complété et précisé par le concile de Constantinople (en l’an 381); le choix de fixer la date de Pâques pour les chrétiens et le rejet de l’«hérésie arienne» qui concevait une hiérarchie entre Jésus et Dieu. Mais pourquoi cet événement a-t-il été si central pour le christianisme? Et aujourd’hui, qu’est-ce qui unit nos sociétés? L’Eglise joue-t-elle encore un rôle fédérateur?