Votre foi vous apporte-t-elle de la joie?

Temple de Môtier (©Martin Nouis)

Écouter le culte :

Lecture 1 : Psaume 100

Psaume de reconnaissance.

Gens du monde entier, acclamez le Seigneur !
Servez le Seigneur avec joie, présentez-vous à lui avec des cris joyeux !
Reconnaissez que c’est le Seigneur qui est Dieu, c’est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui.
Nous sommes son peuple, le troupeau dont il est le berger.
Entrez dans son temple avec reconnaissance, dans la cour intérieure, exprimez vos louanges.

Louez le Seigneur !  Bénissez son nom.
Oui, le Seigneur est bon, et son amour dure toujours ; de génération en génération, il reste fidèle.

 

Ce Psaume nous dit : « Servez le Seigneur avec joie, présentez-vous à lui avec des cris joyeux ! » Oui, mais comment la trouver cette joie, si elle n’est pas en nous ?

C’est comme Paul qui écrit à l’église de Thessalonique : « Soyez toujours joyeux ! » Mais est-ce que la joie, ça se décide ?

Et est-ce qu’il n’y a pas quelque chose d’indécent à vouloir être joyeux dans ce monde où des choses graves arrivent ? Je pense par exemple à ce que nous disent les rapports du GIEC, ou l’annonce toute récente qu’en Scandinavie, une station météo a enregistré -43°C° la semaine dernière et 5°C seulement 4 jours après (une différence de 48°C en 4 jours !). Ce ne sont que des chiffres, mais on sait tous que ça confirme que ça va être de plus en plus compliqué de vivre dans un monde déréglé.

Si on rajoute les guerres en Ukraine, à Gaza, au Yémen, et les problèmes dans tellement de pays.

D’un point de vue religieux, on pourrait parler de l’état de l’Église en Occident. Ou de ces 200 chrétiens qui ont été tués à Noël au Nigeria et dont personne ne parle ! Stigmate de la crispation de ce monde…

A priori, tout ça, ça n’est pas la joie. Ça évoque l’image inverse, celle d’un monde sans joie, d’une terre sur laquelle il n’y aurait plus de fête. D’une tristesse qui se répand dans le monde.

Eh bien cette image, elle est présente dans la Bible. C’est un passage qu’on appelle parfois l’Apocalypse d’Esaïe. Après avoir prononcé des oracles et des annonces sur Israël ou les pays voisins, Ésaïe donne l’image d’une terre ravagée. On a l’impression d’être dans une description du déluge à l’époque de Noé, sauf que là, c’est un déluge de tristesse qui s’est abattu sur la terre.

 

Lecture 2 : Esaïe 24, 4-12

La terre est en deuil, elle tombe en ruine.
Le monde se délabre, il tombe en ruine.
Les cieux aussi se dégradent en même temps que la terre.

La terre a été souillée sous les pieds de ses habitants,
car ils ont passé outre l’enseignement du Seigneur,
ils ont transgressé les décrets,
ils ont rompu l’alliance qui les liait à Dieu pour toujours.

C’est pourquoi la terre se consume sous la malédiction de Dieu,
et ses habitants portent la peine de leur faute,
ils dépérissent, et ne restent plus qu’en nombre insignifiant.

C’est le deuil pour le vin nouveau,
la vigne dépérit, et les cœurs joyeux poussent des gémissements.

Le rythme gai des tambourins s’est arrêté,
le brouhaha des gens en fête a disparu,
le son joyeux des guitares s’est tu.

On n’entend plus de chansons à boire,
et les boissons alcoolisées paraissent amères aux buveurs.

La cité déserte est en plein désastre,
l’entrée des maisons est bloquée.

Dans les rues on se plaint qu’il n’y a plus de vin.
La joie s’est complètement éteinte,
la gaieté a disparu du pays.

Il ne reste de la ville que de sinistres décombres,
sa porte est fracassée, en ruine.

 

Ce texte du livre d’Ésaïe, il est capable de nous rejoindre dans nos émotions lorsque nous sommes tristes. Mais il a aussi une autre valeur. À chaque fois qu’un texte de la Bible annonce l’épreuve, le mal, ou la mort, un autre texte de la Bible lui répond pour annoncer la victoire, le bien et la vie, car le dernier mot appartient toujours à Dieu. 

Et peut-être que vous avez noté que l’un des symboles de la tristesse du monde dépeint par Esaïe, c’est le vin. Ce vin qui fait luire la face de l’homme plus encore que l’huile, nous dit un Psaume. Ce vin de la fête, que devient-il ici : « C’est le deuil pour le vin nouveau, la vigne dépérit, et les cœurs joyeux poussent des gémissements. […] Dans les rues on se plaint qu’il n’y a plus de vin. La joie s’est complètement éteinte. »

Alors quel meilleur texte pour répondre à cette situation de désespoir que le récit d’une fête de mariage à laquelle il manque aussi du vin, mais qui va en retrouver. Ce récit, nous l’écoutons.

 

Lecture 3 : Jean, 2, 1-12 (Les noces de Cana)

Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana, en Galilée. La mère de Jésus était là, et on avait aussi invité Jésus et ses disciples à ce mariage.

Le vin se mit à manquer. La mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont plus de vin. » Mais Jésus lui répondit : « Que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. »

La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »

Il y avait là six jarres de pierre que les Juifs utilisaient pour leurs rites de purification. Chacune d'elles pouvait contenir une centaine de litres.

Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d’eau ces jarres. » Ils les remplirent à ras bord. Alors Jésus leur dit : «Puisez maintenant de cette eau et portez-en au maître de la fête.» C’est ce qu’ils firent.

Le maître de la fête goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient. Il appela donc le marié et lui dit : « Tout le monde commence par offrir le meilleur vin, puis, quand les invités sont ivres, on sert le moins bon. Mais toi, tu as gardé le meilleur vin jusqu'à maintenant ! »

Voilà le commencement des signes extraordinaires que fit Jésus. Cela eut lieu à Cana en Galilée ; il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

Après cela, il se rendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples. Ils y restèrent quelques jours

 

Nous connaissons tous, hélas, autour de nous, des mariages qui n’ont plus de vin. Ou pour le dire autrement, des couples chez qui ça n’est plus la fête. Ils font souvent l’effort de rester ensemble, se dévouent souvent pour les enfants, chacun fait ses choses de son côté et on maintient ce qu’il faut pour continuer à avancer, mais sans passion et en essayant de ne pas trop se poser de questions…

Si cette image des couples sans joie vous parle, peut-être alors vous arrivez à la transposer à notre relation à Dieu.

Il y a des personnes qui ont vécu des magnifiques conversions. Dieu était jusqu’alors une hypothèse improbable ou éventuellement un « peut-être ben que oui » dans notre vie qui ne portait pas trop de conséquences. Et dans une situation, un appel à l’aide qui a été entendu, une rencontre inattendue, un témoignage qui nous touche, une présence qui nous envahit… Dieu est devenu bien plus réel ! Ils ont soudainement eu la ferme assurance que ces choses qu’on ne voit pas sont bien réelles.

À ce moment-là, on n’arrive pas à contenir sa foi, il faut qu’on en parle autour de nous, c’est l’enthousiasme débordant ! Ça ressemble à l’amour des jeunes amoureux. Je vous souhaite vraiment d’avoir vécu l’un de ces moments. 

Il y a aussi ceux qui sont tombés dans la marmite étant petits. Ceux qui sont allés presque tous les dimanches au culte et ont l’impression d’avoir toujours accepté la foi comme une évidence. J’en fais partie. Ce qui n’empêche pas de vivre des rebondissements dans sa foi.

Mais s’il y a des rebondissements, il y a aussi l’inverse : les moments où le feu n’est plus rechargé, où les flammes ont tout consommé, où il ne reste que des braises plus ou moins grosses, parfois bien cachées sous la cendre. Et ça arrive à beaucoup de monde : grands convertis autrefois tout feu tout flamme, ou pratiquants de longue date, on peut tous vivre un moment ou le feu semble s’éteindre.

Peut-être que votre relation à Dieu aujourd’hui c’est un peu le calme plat. Et on pourrait se reconnaître dans cette fête de mariage qui n’a plus de vin. Notre Alliance avec Dieu est encore là, mais ça n’est plus une fête.

« Il y a des chrétiens qui ont un air de carême sans Pâques » : ce « punchline » vient du Pape François. Tout comme celui-ci : « Un évangélisateur (et par là il veut dire tous les chrétiens) ne devrait pas avoir constamment une tête d’enterrement ».

Ces phrases sont issues de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium : « la joie de l’Évangile », qui selon la tradition a pour titre les premiers mots de la première phrase : « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus ». 

Et je suis d’accord avec François, il met le doigt sur un sujet essentiel. La foi devrait apporter la joie – une joie qui dure toute la vie. Mais c’est parfois comme dans un mariage : il y a toujours le risque qu’à un moment, on n’ait plus de vin.

Alors que peut nous apprendre vraiment cette histoire des noces de Cana ?

On se rappelle que le vin, c’est le symbole de l’Alliance. Et on a tous en tête le dernier repas et cette coupe de vin qui devient le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle. Et on peut dire que l’Alliance entre Dieu et les humains, à l’époque de Jésus, manquait peut-être un peu de vin, de fête. Il y avait beaucoup de zèle, mais se crisper parce qu’une guérison a lieu un jour de shabbat, c’est faire preuve d’un sacré manque de joie dans sa pratique de la religion. À priori, les religieux qui ont une tête d’enterrement, ça ne date peut-être pas d’hier…

Ce miracle qui apporte du vin – et même du très bon vin – et en très grande quantité (on parle de six jarres d’une centaine de litres chacune), il est une belle image d’un renouveau. Renouveau de la fête, renouveau de l’Alliance, renouveau de la flamme !

On l’oublie parfois, et c’est très révélateur : Jésus était un fêtard ! On lui a même reproché d’être « un mangeur et un buveur » (Mt 11, 19). Et lui-même dit : « Pensez-vous que les invités à un mariage pourraient jeûner pendant que le marié est avec eux? Tant que le marié est avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais des jours viendront où le marié leur sera enlevé; alors ce jour-là, ils jeûneront. » (Mt 9, 15) Le marié c’est lui, Jésus. Donc tant qu’il est là, c’est le temps de la fête !

C’est d’ailleurs intéressant de noter que c’est à nouveau un passage qui parle de mariage et de fête en lien avec Jésus. Il y a peut-être quelque chose à en déduire : notre Alliance avec Dieu est faite pour être une fête – et lorsque Jésus est là, c’est effectivement la fête !

Alors la solution elle est là : « Il suffit d’avoir le Christ parmi ses invités ! » Mais là, je rigole… Il y a dans cette phrase une dédicace à tous ceux qui, lors d’un mariage, ont entendu le pasteur ou le prêtre dire que « le mariage c’est simple, il suffit de vivre dans le couple l’amour du Christ… ». C’est à la fois vrai et complètement inutile. Une fois qu’on a dit ça, on n’a encore rien dit.

Donc oui, le texte pourrait nous renvoyer la question : est-ce que tu as invité Jésus à ton mariage ? Ou plus largement : est-ce qu’il est présent dans ta vie ?

Mais beaucoup de personnes pourraient dire : « Oui ! D’une façon ou d’une autre il est là dans ma vie. Je l’admire, j’aime sa Parole, j’ai lu les évangiles et je me l’imagine comme quelqu’un de formidable. Est-ce que ce que ça ne veut pas dire qu’il est présent dans ma vie ? » Oui et non ! Il y a une idée dans ta vie, ou un modèle,  un mentor, un guide qui te montre une direction, quelque chose de beau, de bon et d’utile. Mais peut-être qu’avoir Jésus dans sa vie, c’est censé être autre chose que ça…

Pour essayer d’aller plus loin et de comprendre ce que peut vouloir dire « avoir Jésus dans sa vie », je vous propose d’enquêter sur ce qu’ont dû vivre les disciples.

Au début de l’évangile, il y a ce magnifique poème d’introduction, « le prologue de Jean », puis on arrive tout de suite au baptême de Jésus. Et le texte dit : « Jean rendit ce témoignage : j’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui » (Jn 1, 32).

C’est intéressant de noter que l’évangéliste cite sa source, comme s’il n’avait pas eu cette information de première main. C’est Jean-Baptiste qui rapporte cette histoire de colombe, qui est d’ailleurs aussi racontée dans les autres évangiles.

On apprend que le lendemain, Jean-Baptiste est là avec deux de ses disciples. Il voit passer Jésus et dit : « Voici l’Agneau de Dieu ». Et les deux disciples se mettent à suivre Jésus.

Parmi eux, il y a André, le frère de Pierre, et un autre dont on ne cite pas le nom. On imagine facilement que c’est celui qui raconte l’histoire, Jean l’évangéliste, mais dont tout l’évangile taira le nom et l’appellera « le disciple que Jésus aimait » (ce qui veut dire l’héritier particulier de la pensée de son maître) ou « l’autre disciple ». Il est calé théologiquement. Il était déjà disciple de Jean-Baptiste. Il connaît très bien les rites juifs. Et il a ses entrées chez le grand prêtre Anne : il arrive à rentrer chez lui pour assister au jugement de Jésus, et même à faire rentrer Pierre avec lui (Jn 18, 15-16).

Il est assis à la droite de Jésus lors du dernier repas, ce qui est normalement la place de l’hôte, celui qui reçoit. Il ne fait pas forcément partie des douze, ça n’est probablement pas Jean fils de Zébédée. Mais il a un rôle à part, comme théologien et témoin de nombreux événements.

Au début donc, André et lui suivent Jésus parce que Jean leur a indiqué que c’était lui, celui que les Juifs attendaient. D’ailleurs André dit à son frère Pierre : « Nous avons trouvé le Messie ».

Ils sont donc, à ce stade, au même niveau que nous : ils connaissent Jésus à travers le témoignage d’un autre, Jean-Baptiste. Ils le considèrent comme le Messie, celui qu’ils attendaient. Mais ils n’ont encore rien vu d’extraordinaire. Jésus est alors pour eux un messie très humain.

Mais ce miracle à Cana, l’eau transformée en vin, est pour eux le premier signe, le premier indice à suivre pour comprendre qui est vraiment Jésus. Et c’est à partir de là, nous dit le texte, que les disciples crurent : « Voilà le commencement des signes extraordinaires que fit Jésus. Cela eut lieu à Cana en Galilée ; il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. » (Jn 2, 11)

Ils le suivaient déjà. Ils étaient déjà assez convaincus pour le suivre. Mais là, il y a autre chose : « Ils crurent en lui. » Il crurent en la réalité de ce qu’il était.

Tout le reste de l’évangile selon Jean est l’affirmation sans détour que Jésus est bien plus qu’un humain, mais qu’il est l’image de Dieu, la parole de Dieu, le chemin vers Dieu, qu’il est UN avec Dieu.

Cela nous renvoie à nous. Qu’est-ce qu’on croit vraiment, lorsqu’on croit en Jésus ? Qu’est-ce qu’on accepte de croire ? Est-ce qu’on s’en tient à ce qui est « raisonnable », pour reprendre le thème de la semaine dernière ? Ou est-ce qu’on est capable de croire en la folie de Dieu, et de voir en Jésus « Dieu parmi nous » ?

Eh bien moi, je suis comme tout le monde. Il y a ces moments de doute, d’incrédulité, où je succombe au rationalisme de ceux qui m’ont dit qu’il n’y avait dans cette Bible qu’une construction littéraire. Où je vois en Jésus un homme très doué qui a fait un grand bien : l’humanité. Il est très inspirant, et il ne faut surtout pas hésiter à suivre son exemple. Mais ce surplus de sens qu’il nous offre est parfois une maigre consolation face au malheur du monde. Et la joie qu’il m’inspire ressemble à un ersatz de la vraie joie que j’espère.

Et globalement, cette pensée est un peu ternie par l’idée que la Bible est un subterfuge qui a dû rajouter des dizaines miracles au récit de vie de Jésus, pour… Mais pourquoi ? Est-ce que le récit de ses paroles et de ses actes n’était pas suffisamment édifiant comme ça ? Pourquoi fallait-il en rajouter ? Et comment un tel canular a eu autant d’effet dans l’histoire du monde ?

Et il y a ces moments de foi profonde, où Jésus est vraiment celui qui était là avant toute chose, auprès de Dieu et qui était Dieu. Alors tout s’explique plutôt bien, et la Bible est bien plus cohérente !

Jésus est capable de changer de l’eau en vin, de guérir un aveugle de naissance, de relever un homme alité depuis 38 ans et de ramener à la vie un mort. Mais s’il est vraiment Dieu, en quoi est-ce étonnant ?

Ça ne résout pas tous les problèmes de penser comme ça. Ça amène même mille autres questions. Mais les jours où c’est cette foi qui me tient, je peux vraiment le dire : j’ai en moi une très grande joie. Là il y a du bon vin dans ma vie ! 

Et ça, c’est un signe, un indice à suivre ! Là, il y a une Bonne Nouvelle. Une sacrée Bonne Nouvelle !

Cette joie est vraie, même face à l’état du monde. Car si Jésus est vraiment Fils de Dieu, alors Dieu est vraiment Amour ! Et je ne sais pas comment il arrangera toutes ces choses ou ce qu’il a prévu pour nos vies et pour cette terre, mais je sais qu’il aura le dernier mot.

C’est là, la joie qu’ont dû connaître les disciples, lorsqu’ils ont assisté à ce miracle. Cet homme qui pouvait changer l’eau en vin, aller changer l’ordinaire en extraordinaire.

C’est là ce que je vous invite à croire et à vivre, car là réside la joie.

Amen !

Un mariage qui n’a plus de vin, c’est comme une alliance qui n’est plus une fête. On en connait hélas trop des couples qui ont perdu leur joie d’être ensemble et où seules les conventions demeurent. Ne sont-ils pas parfois à l’image de notre alliance avec Dieu: une affaire bien convenue qui ne porte pas toujours les promesses que l’on attendait? Mais alors, comment retrouver la joie de la foi et transformer l’eau stagnante de notre religiosité en grand cru des jours de fête?

 

Détails

Avec la participation de
Jean-Marc Noyer pour les lectures
Orgue
Jacques-Etienne Rouge
Musique
Colette Nouis à la clarinette
Myriam Himbaza et Mathilde Vilarino, chantres